LA VOIE VERS LA VIE ETERNELLE

LA VOIE VERS LA VIE ÉTERNELLE

Selon Raoul Enyedi

« Un chef interrogea Jésus, et dit: Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? Jésus lui répondit: Pourquoi m’appelles-tu bon? Il n’y a de bon que Dieu seul. Tu connais les commandements: Tu ne commettras point d’adultère; tu ne tueras point; tu ne roberas point; tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère. J’ai, dit-il, observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Jésus, ayant entendu cela, lui dit: Il te manque encore une chose: vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi. Lorsqu’il entendit ces paroles, il devint tout triste; car il était très riche. Jésus, voyant qu’il était devenu tout triste, dit: Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu! Car il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Ceux qui l’écoutaient dirent: Et qui peut être sauvé? Jésus répondit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » Luc 18:18-27

Depuis les temps anciens, dès que l’homme a commencé à laisser une trace dans l’histoire, il a cherché des réponses pour ce qui se trouve derrière la mort, à savoir la vie au-delà, la vie éternelle. Ces soucis de l’homme ou bien « la pensée de l’éternité » tel que la nomme le sage de l’Ecclésiaste 3:11, ont déterminé le développement des diverses croyances religieuses. Mais la foi de la vie éternelle habite dans le cœur de l’homme sans une preuve palpable de son existence.

Ces lignes n’ont pas comme but de démontrer par quelques arguments ce qui se trouve au-delà de nos yeux, de notre corps humain, de ce monde impur.
L’existence de cette vie éternelle est soutenue par la Sainte Ecriture. Le jeune homme riche de notre texte ne demande pas à Jésus: « Mon Maître, la vie éternelle existe-t-elle, est-il important de lutter pour l’obtenir?» La vie éternelle existe! La Bible la soutient, ne la démontre pas; aussi notre cœur, par ses luttes et ses demandes, fait la preuve de l’existence de l’éternité.

Toutes les religions sont fondées sur ce qui se trouve au-delà. Toutes les religions, ayant un point commun, promettent l’existence d’un Paradis et la plupart prêchent aussi un Enfer pour les méchants. Malgré ces choses, les différences nombreuses entre les religions se reflètent dans la question de la vie éternelle, non seulement dans son obtention, mais aussi dans son expérimentation. Chaque religion est prête à recommander de nombreuses « recettes donneuses de salut », tout en répondant à la question qui a résonné il y a deux milles ans sur le chemin vers Jérusalem, « quoi faire pour hériter la vie éternelle? »

La diversité des réponses reçues pour cette seule question, nous provoque à nous demander naturellement: « Qui a raison? », « Où est la vérité? » Toute religion où dans notre cas, toute confession du Christianisme offre une recette particulière pour te mener « sûrement » au Ciel seulement si on la met en pratique entièrement.

Ainsi, on vous dit de partir où de venir, de prendre ou de laisser, de faire ou de ne pas faire, de recevoir ou de refuser, d’être ou de ne pas être, de s’efforcer, de vouloir, d’être droit, de supplier… pour énumérer seulement quelques exemples, toutes ayant l’impératif « IL FAUT! » Bien sûr, vous aussi, vous en avez entendu, on vous a recommandé de telles recettes! Et qu’est-ce que vous ne feriez pas et qu’est ce que vous ne donneriez pas pour être sur de votre salut… Car, finalement, « …pourquoi gagner le monde si on perd l’âme? » (Marque 8 :36)

Le point commun de toutes ces recettes qui ont comme résultat la vie éternelle c’est TOI-MÊME! Toutes s’adressent à toi! Tu dois faire ou venir, tu dois donner ou prendre… A quoi on s’attend? Alors, dans ce cas on sera surpris par ce qu’on entendra, ce que Jésus même a dit: tu ne peux rien faire pour hériter la vie éternelle, cette question n’est pas à tes mains, ce n’est pas toi le facteur de décision!

Tu n’as qu’une seule chose à faire : ouvrir la Bible, l’unique autorité selon laquelle on doit évaluer et apprécier tous les enseignements des gens – le même livre vise plus ou moins par la plupart des auteurs des recettes mentionnées ci-dessus – et recherche pour toi-même ce qu’on te dit.

Veux-tu arriver au Ciel, hériter la vie éternelle? Il faut savoir qu’aucun pécheur n’arrivera à vivre sur la nouvelle terre ou dans le Nouveau Jérusalem (Apocalypse 21:8, 27); car, juste à cause du péché d’Adam, il a été chassé du Paradis, n’ayant plus la permission de manger de l’arbre de la vie… Mais qui est pécheur et que signifie « pécher »?

Le péché signifie la désobéissance, la révolte envers les demandes de Dieu. C’est aussi du méfait ou de la violation de la loi sainte de Dieu.
(1 Jean 3:4). Mais même le péché, dans sa multitude de formes n’est pas autre chose que le fruit de notre héritage par Adam, c’est-à-dire notre nature pêcheuse. Cette nature se retrouve dans nos instincts, ceux de notre race et notre caractère individuel en provient. Celle-ci maîtrise chaque aspect de la vie humaine, chaque faculté de l’âme. Rien ne reste pur, entier. Cette nature coupable c’est le pédagogue de notre raison, le conseiller de la volonté, le modèle selon lequel notre cœur est créé. La nature c’est l’arbre qui apporte comme fruit le péché, c’est la source amère de toutes les impulsions mauvaises et égoïstes, de tous les actes de rébellion contre Dieu. (Matt. 15:19, Luc 6:45, Genèse 6:5, Jérémie 17:9, Romains 8:7-8).

Cette nature est spécifiquement humaine, sans exception. Personne ne peut affirmer son innocence car « tous ont péché » (Romains 3:23) et « Si nous disons que nous n’avons pas péché nous le faisons [Dieu] menteur… » (1 Jean 1:10). Nous sommes tous coupables pour ce péché et la justice parfaite de Dieu prétend à ce que chaque péché commis jamais soit puni. Chaque péché commis apporte une dette en face de Dieu et dans la vie éternelle ne peuvent pas entrer que ceux qui ont payé leurs dettes.
Es-tu capable de payer une telle dette ?

Mais comment peut-on payer ces dettes? Ici, les réponses qu’on reçoit sont très différentes. Certains te diront qu’il faut venir à l’Eglise et passer par des
divers rites, il y en a d’autres qui te conseilleront de faire des aumônes.
Et les autres te dirigeront vers le repentir publique, manifesté par des signes faits vers quelques prêcheurs ou par un suprême geste de courage généré de la profondeur de ta volonté – la sortie devant ceux réunis.

Beaucoup de réponses que l’on reçoit à ce chapitre proviennent d’une conception entièrement erronée, non biblique – celle de la balance. L’homme imagine que Dieu a devant soi une balance lorsqu’il l’appelle au jugement. Sur un plateau il y a tous les faits, tous les actes et les méchantes pensées et sur l’autre se trouve ce qui est bon de l’homme, le destin auquel étant lié la part ou s’incline la balance.

Ne vous laissez pas trompés! Dieu n’emploie pas une telle balance! Un beau geste ne peut pas remplacer un méfait, ni une dizaine, ni une centaine. Un méfait reste une tache qu’on ne peut pas nettoyer par les efforts de l’homme quoi qu’il fasse. Une mauvaise parole ne sera effacée ni même par un millier de chansons de gloire tandis qu’une pensée ignoble ne sera couverte ni par dix milles prières. Le péché reste du péché, il ne peut pas être couvert par la charité et toute l’aumône du monde ne vaut pas une seule violation de la loi sainte du Dieu.

Qu’est-ce qu’on pourrait offrir à Dieu pour qu’il te pardonne un seul péché?
Veux-tu acheter Dieu? Les bons faits représentent eux-mêmes ta dette humaine devant Dieu, ton Créateur. Est-ce qu’il est possible de payer une dette par une autre? Es-tu prêt à coudre l’habit rompu avec un morceau du même habit?

Dieu décide que le paiement pour le péché soit la mort! Ni les bons faits, ni les actes de charité, rien de tout ce qu’on fait ne peut fermer les yeux de Dieu! Le paiement du péché est – et il restera, aussi longtemps que la justice divine sera- LA MORT! La justice de Dieu ne peut pas être améliorée et ton péché ne peut pas être adouci par de bonnes actions, par de la bigoterie, il ne peut disparaître que par la mort!

La mort est la seule manière de payer le péché. Est-elle une punition trop dure, injuste? Pas du tout! Si on voyait ce que se cachait derrière chaque péché, quelque innocent qu’il soit, si on voyait par les yeux de Dieu le déluge de méchanceté cachée sous un mensonge, combien de révolte, de mépris envers Dieu déborde par un mot dur et quel volcan du méfait envahit l’être par une seule idée condamnée par la conscience…si on avait des yeux pour regarder un instant l’immensité du mal, alors on haïrait le péché et on soutiendrait la justice de Dieu dans la punition de cette maladie.

Mais notre jugement est limité et notre âme est incapable de sentir maintenant en profondeur la pesanteur du péché, notre langue n’a pas assez
de mots expressifs pour décrire la répugnance de Dieu envers le péché. Crois-tu encore que la punition soit trop dure? Non! Au contraire, elle est à la mesure de l’offense apportée au Roi. Sa justice ne peut pas passer outre, en pardonnant le péché mais en étant justice ne l’exagère.

Par conséquent, la justice parfaite de Dieu prétend la mort comme paiement du péché. Il n’y a d’autres modalités d’échange. Tout autre chose est sous ce prix, c’est une monnaie incompatible à la nature de la dette. L’argent et les richesses ne peuvent pas acheter la délivrance de l’âme, la moralité et la bonté n’éloignent pas la punition. Une vie religieuse, même dédiée entièrement au monachisme, ne peut pas remplacer la mort due.
Rien, rien de tout ce qu’on a ne peut pas te sauver, au contraire tout ce qu’on a, tout ce qu’on représente est trop peu pour couvrir une dette si grande…

Il y reste un seul prix, la mort, la punition suprême, mais entièrement justifiée pour tes péchés. Seulement cette mort que le pécheur doit la souffrir pour une éternité, nomme la deuxième mort, au lieu que la Bible l’appelle « le lac de feu », le lieu des larmes et du grincement des dents, à côté du Diable, de ses anges et de tous les malfaiteurs qui ont atteint la terre, celui-là c’est l’unique paiement pour tes péchés. C’est la seule voie par laquelle on peut satisfaire la justice de Dieu.

Du moment que le Juge a décrété la sentence, « retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité! », alors sans droit d’appel et sans délai, la décision sera exécutée tandis que le lac de feu, le four allume qui brule avec du feu et du soufre, cet endroit-là préparé pour les premiers révoltés, au diable et à ses anges, ouvrira la bouche pour t’engloutir. Cet endroit des souffrances est le lieu où on passera l’éternité, où on payera nos éternelles dettes. Cette éternité terrible c’est la conséquence de la révolte contre Le Créateur de l’Univers, c’est le paiement de la désobéissance de la création envers le Créateur.

Ici viennent ceux qui ont suivi des recommandations ou des fausses recettes, ceux qui ont été trompés, qui ont cru jusqu’au dernier moment qu’ils se trouvent sur la bonne voie. Aussi c’est la place des trompeurs, de ceux qui ont indiqué aux gens des fausses manières pour arriver chez Dieu. Ecoutez donc ce que Dieu, le Rédempteur dit: «Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matt. 7:21-23)

Comme elle est grande la différence entre le lieu où ils croyaient arriver, Le Ciel, avec sa vie éternelle, aves ses joies inattendues devant Le Visage de Dieu, le lieu où il n’y a pas de mort, de larmes, de douleur et le lieu où ils arrivent – la seconde mort – « où leur vers ne meurt pas et le feu ne s’éteint pas » (Marque 9:44). Les trompés et les trompeurs seront arrivés dans le même Royaume – celui de la mort…

On a affirmé jusqu’à ce moment l’existence de la vie éternelle et l’impossibilité du salut de soi-même, du paiement pour ses péchés dans toute autre manière que celle décidée par Dieu – la mort. Mais dans ce cas, on peut demander tout comme les disciples de notre texte, « Et, qui peut être sauvé? » Si tous les hommes sont pécheurs, si tous méritent la mort, si aucun ne peut rien faire pour son salut, qui sera sauvé? Qui héritera la vie éternelle et comment?

La réponse de Dieu, tout aussi valable et essentielle aujourd’hui est « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. ». Oui, c’est vrai, le salut vient de Dieu, Il ne la partage avec personne! Dieu ne travaille pas à moitié! Dieu n’a pas sa part de salut et toi, ta part aussi!

Aucune personne n’a le pouvoir de t’offrir le salut, ni même une Eglise. Le salut vient du Seigneur! C’est seulement chez lui que les choses deviennent possibles. Il est le Tout-Puissant! Il arrache un pécheur des griffes de la mort, c’est lui qui le délivre de l’esclavage du péché et le change aussi en lui donnant de la sainteté. Seulement Lui peut garder l’âme dévouée jusqu’à la fin. Oui, le paiement du péché est la mort, « mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

La mort est la conséquence naturelle du péché, tandis que la vie éternelle est le don gratuit de Dieu. Parce qu’on ne peut rien faire pour la gagner,
Dieu te la donne sans payer. Cela ne signifie pas qu’elle est sans importance,
ou que Dieu n’a rien à perdre par ce geste suprême. Le verset continue : « la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur » – y est la bonne nouvelle – Jésus a payé pour les péchés de son peuple par la mort qu’il a subi. Il n’y a rien à payer; la dette de l’enfant de Dieu est effacée pour toujours et en entièrement. Dieu a payé un prix trop grand, même la mort de Son Fils trop aimé, pour que Sa justice soit satisfaite et la preuve de son infini amour devienne visible dans la vie de chacun de ses enfants.

Mais comment peut-on savoir si on est l’enfant de Dieu, l’héritier de la vie éternelle? Regarde donc à l’intérieur de ton âme! Que vois-tu? Le contentement d’une vie parfaite? La satisfaction pour ses succès, pour les décisions prises, pour les choix faits? La toute suffisance d’une personne sûre de soi-même? Dans ce cas, tes yeux sont empêchés de voir ta vraie nécessité – celle de sauvegarde; et justement ce regard est le signe du commencement du salut. Jésus Christ est venu te chercher et sauver ce qui était perdu. Si on ne se voit pas perdu, on démontre par ce fait qu’Il n’est pas venu pour toi, Il n’est pas venu te chercher, ni te sauver… qu’on est exclu de Sa Grâce et on perd les caresses de Dieu, ses bénédictions. On est privé de toute promission, de tout encouragement, de tout espoir, de toute caresse.

Si on se voit tel que voit Dieu, cela signifie qu’Il a commencé un changement à ton intérieur. On regarde dans son âme, on voit son péché, les causes et les conséquences, l’état ou il t’a mené. On tente de ne pas pécher mais il est impossible, on tombe vaincu…
En contemplant tout cela, c’est effroyable. Il n’y a aucune sortie, tu es renfermé dans ce monde sombre, la fin duquel étant le lac qui brûle avec du feu et du soufre…
Dans de tels moments, tu vois la fin, tu vois qu’il est impossible de concilier la justice de Dieu, que ton état a comme fin la mort. Mais regarde encore Celui qui est venu pour pardonner les péchés, apporter la bonne nouvelle à ceux qui font du méfait, aux prisonniers des vices. C’est aussi Celui qui est venu pour guérir les âmes, pour offrir la vue spirituelle aux aveugles.

Maintenant tu peux contempler Christ d’une manière différente de celle de tes semblables. Il est le Sauveur, celui qui est venu te chercher, là où tu te trouves et aussi te sortir de ton état. Il est ta seule voie, ta lumière, ta vie. Viens chez Lui, sois dépendant de Sa Miséricorde.

N’hésite pas à venir dans ses bras et ne regarde pas derrière, parce qu’il n’importe pas combien coûte ta dette, combien sont tes péchés, le sang de Christ peut nettoyer toute tache et toute saleté; il éloigne des monts de péchés, il sèche des océans de méfaits, il efface des dettes immenses; Lui, il est le vainqueur de la mort qui donne de la vie éternelle à tous qui viennent chez Lui.

Si on vient chez lui par ton repentir, par ta foi en Jésus Christ, on apporte ainsi la preuve d’être fils de Dieu. Et pour toi, cela c’est le début d’une nouvelle vie sans fin – la vie éternelle; un mode de vie à côté du Seigneur, ton Père, qui t’a donné de la vie à nouveau par le pouvoir de l’Esprit Saint, qui te lèvera, t’apprendra, qui te gardera jusqu’au moment quand tout élément humain sera englouti par l’immortalité et ton être sera préparé à vivre LA VIE ÉTERNELLE.

En conclusion, avant de reprendre ta course sur le chemin de la vie, analyse ta voie, sa fin. Demande-toi: « Quel est mon état? » Il n’y a que deux côtés, deux voies. Pour ne pas être trompé, il faut savoir certainement quelle est ta position! C’est pourquoi, regarde-toi, recherche-toi! Suis-tu à présent une recette donneuse de vie éternelle? Crois-tu les indications précieuses « d’un ministre de Dieu » qui te traduit la Bible à ton niveau? Sans doute, beaucoup de conseils que tu reçois sont bons, pour devenir une personne meilleure, plus morale, plus attentive, plus sincère, plus sensible.
Ces conseils, ont-ils comme finalité l’héritage de la vie éternelle? Respecter un code de lois, des principes éthiques, des rites religieux, des diverses dettes envers quelques institutions ecclésiastiques, toutes ces choses t’apporteront-elles la récompense promise, la vraie vie?

De quoi a-t-on besoin pour hériter la vie éternelle? De lois, de règles, de traditions humaines? A-t-on besoin de recettes pour le salut (dont quelques-unes sont seulement des effets de la rédemption, sans pouvoir être des causes qui la déterminent)? A-t-on besoin des gestes et des prières typiques? Non! En fait, on a besoin du changement, du renouvellement de la pensée, du sentiment et de notre volonté, des événements qui conduisent à l’héritage de la vie éternelle… On a besoin de la naissance par l’Esprit, sans laquelle on ne voit pas de point de vue spirituel, on a besoin de croyance, sans laquelle on ne peut pas s’approcher de Dieu. C’est uniquement par Lui que ces choses deviennent possibles !

« Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? » Il serait impossible de faire quelque chose pour la gagner ou pour en devenir digne car l’être humain est limité. Mais la vie nous a été donnée gratuitement, sans qu’on te demande un échange, en étant entièrement la Grâce divine! Dans ton état, appelle Dieu, Il te répondra sûrement, viens chez lui et Il te recevra! Ecoute Le Saint Esprit qui t’invite; écoute l’invitation de ceux qui sont déjà venus et ont goûte de la bonté sainte. Viens au repentir et Il te recevra tel que tu es, dans la joie du ciel. Reçois donc la vie en éternité!

Qui sommes-nous ?

Nous sommes les descendants de la première église que Dieu a créée pendant son travail saint sur la terre. Nos prédécesseurs ont vécu dans tous les siècles parmi les montanistes, les donnatiens, les pauliciens, les vaudois, les albigens, étant généralement connus comme anabaptistes. Nous suivons la doctrine et la pratique biblique, nous croyons à l’indépendance de chaque église baptiste nouveau-testamentale séparée de toute institution ou organisation humaine telles que les dénominations, les communautés, les unions.